top of page

Rentrée scolaire et TDAH chez l’enfant: comment reprendre un bon départ à la maison

  • il y a 7 jours
  • 2 min de lecture


repas de Famille

La rentrée, c’est souvent le moment des bonnes résolutions :« Cette année, on va mieux s’organiser », « On va éviter les crises au moment des devoirs ».

Mais quand on élève un enfant avec un TDAH, surtout loin de sa famille, ces bonnes intentions peuvent vite se transformer en fatigue et en culpabilité.La bonne nouvelle ? Vous n’avez pas besoin d’en faire plus. Il suffit souvent de changer quelques habitudes pour retrouver de la sérénité à la maison.


Les routines : une boussole pour les enfants avec TDAH

Les enfants avec un trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) ont un cerveau qui capte toutes les fréquences à la fois. Difficile pour eux de filtrer, planifier, ou se souvenir de la prochaine étape.Les routines (du matin, des devoirs, du coucher) deviennent alors une boussole : elles donnent du repère, réduisent les rappels incessants et favorisent l’autonomie.

Prenons l’exemple de Sophie, installée à Barcelone avec son fils de 8 ans, diagnostiqué TDAH. Avant, chaque matin était une course : cris, oublis, retard. Ensemble, nous avons créé une routine visuelle : une feuille plastifiée avec des images pour chaque étape (s’habiller, petit-déjeuner, brossage de dents, sac). En deux semaines, tout a changé. Son fils suit seul sa routine pendant qu’elle prépare le café.Sophie ne crie plus, et les matins sont redevenus calmes.


La méthode Barkley : comprendre pour mieux accompagner

Ce que Sophie a mis en place vient d’un programme validé par la Haute Autorité de Santé (HAS) : le Programme d’Entraînement aux Habiletés Parentales (PEHP), aussi appelé méthode Barkley.

C’est le premier accompagnement recommandé pour les familles d’enfants avec TDAH.Il ne s’agit pas de corriger les parents, mais de leur donner des outils concrets pour comprendre le fonctionnement de leur enfant et rétablir un climat familial apaisé.

Dans cette approche, on apprend à :

  • comprendre les réactions liées au TDAH (elles ne sont pas volontaires) ;

  • prévenir les crises plutôt que d’y réagir sous stress ;

  • utiliser le renforcement positif (encouragements, félicitations, petites récompenses) ;

  • rétablir la cohérence parentale, que l’on soit seul ou en couple.

Les parents y découvrent aussi comment retrouver du plaisir dans la relation — une étape essentielle quand les tensions ont pris trop de place.


Moins de stress, plus d’efficacité

Quand on vit à l’étranger, souvent sans relais familial, chaque journée est déjà bien remplie.Le secret n’est pas d’en faire plus, mais de simplifier :

  • commencez par une seule routine claire ;

  • utilisez des supports visuels (tableaux, pictos) ;

  • félicitez les efforts, même petits ;

  • acceptez que le changement se construit pas à pas.

Changer des habitudes, c’est investir sur la durée — pour l’enfant, mais aussi pour soi.


Vous n’êtes pas seuls

Être parent d’un enfant avec TDAH à l’étranger peut donner le sentiment d’être isolé. Pourtant, vous pouvez vous entourer et avancer.

Je propose régulièrement des groupes Barkley en ligne, spécialement pensés pour les parents francophones expatriés, qu’ils soient seuls ou en couple.Ces séances permettent de comprendre le TDAH autrement, d’échanger avec d’autres parents et de repartir avec des outils simples et concrets pour le quotidien.


bottom of page